L’éducation islamique se base sur l’établissement de l’équilibre entre le côté spirituel et matériel
Louange à Allah, Maître des Mondes; et 
paix et salut sur celui qu’Allah a envoyé comme miséricorde pour le 
monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères 
jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci dit :
L’éducation islamique se base sur 
l’établissement de l’équilibre entre le côté spirituel et matériel, qui 
sont les deux réalités de l’existence humaine et sur lesquels la vie de 
l’homme s’organise. L’homme ne doit pas être matérialiste au point de se
 croire éternel ni de s’adonner aux passions de la vie d’ici-bas ni à 
ses plaisirs. Il doit plutôt considérer son propre monde spirituel qui 
est large et profond. C’est dans ce sens que l’éducation islamique s’est
 distinguée des autres systèmes éducatifs, non seulement dans la 
préparation de l’homme à la vie de ce monde, mais aussi pour la vie 
éternelle dans l’au-delà.
L’enfant est le centre du processus éducationnel
Puisque l’enfant est le centre du 
processus  éducationnel, il est donc impératif que sa vie et son esprit 
soient bâtis selon la forme qui lui a été élaborée et avec les 
différentes connaissances et concepts qu’il reçoit et qui lui sont 
inculqués. Cela, pour qu’il puisse maîtriser son esprit et ses idées 
afin qu’il n’ait de conception théorique dans la vie que celle qui lui 
est voulue utiliser dans ses observations et ses expériences, suivant ce
 qu’il a appris ou ce dont il s’est exercé et ce qu’on lui a enseigné.
Les fondements des traits de la 
personnalité de l’enfant se forgent durant la période de l’enfance ; 
c’est à dire une fois qu’il atteint l’âge de la raison. Pour cela, il 
est un devoir vis-à-vis de son éducation de le former, l’adapter à la 
vie et le préparer à la mener ; son éducation physique consiste à le 
nourrir et à prendre soin de lui assurer la croissance physique ; son 
éducation spirituelle consiste à lui procurer ce qui purifie son âme et 
l’élève ; et son éducation intellectuelle s’effectue en lui pourvoyant 
toutes sortes de sciences et de connaissances, car un esprit sain dépend
 de l’éducation saine, et en l’habituant au bien et en lui interdisant 
le mal, conformément à la méthode et à l’éducation instituées par Allah ,
 parce que la droiture de l’enfant dépend de la salubrité de son esprit,
 et sa déviation dépend de la corruption de son esprit. Et la salubrité 
et la corruption de son esprit dépendent de la manière dont il est 
orienté, particulièrement durant l’enfance et au cours de la période de 
la préparation de son éducation.
Les fondements de l’éducation de l’enfant
Pour cela, sa préparation éducative 
repose sur des fondements dont l’éducation basée sur la foi et 
l’exercice à la connaissance de son Créateur viennent au premier lieu, 
car c’est cette foi qui l’incite à faire le bien, le détourne du mal, 
guide son comportement et le maîtrise. En effet, la foi est étroitement 
liée aux actions ; pour cela, Allah  a fait des actions un véritable 
signe de la sincérité de la foi, et a blâmé ceux qui séparent les 
actions de la foi. Il dit alors :
﴿يَقُولُونَ بِأَفْوَاهِهِمْ مَا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ﴾ [آل عمران: 167].
Le sens du verset :
﴾Ils disaient de leurs bouches ce qui n’était pas dans leurs cœurs﴿ [Âl `Imrâne (La Famille d’Imrane) : 167].
Il dit aussi :
﴿كَبُرَ مَقْتًا عِنْدَ اللهِ أَنْ تَقُولُوا مَا لاَ تَفْعَلُونَ﴾ [الصف: 3].
Le sens du verset :
﴾C’est une grande abomination auprès d’Allah que de dire ce que vous ne faites pas﴿ [Es-Saf (Le Rang) : 3].
La véritable foi est celle d’où émane la
 bonne conduite, qui produit les bonnes actions et qui fait émerger une 
bonne moralité. Le Noble Coran regorge de versets qui relient la foi aux
 bonnes œuvres. Et de ce fait, la mission de l’éducation est d’établir 
une relation étroite entre la foi et les actes, vu que les œuvres 
reflètent et manifestent la foi. Par conséquent, la priorité des 
priorités dans la formation de l’enfant est de lui enseigner les sens de
 la croyance saine et ses sublimes objectifs, lui faire comprendre ses 
réalités et ce qu’elle lui apporte comme bonheur éternel par un 
enseignement fait de savoir et de connaissance, pour réaliser ce qu’a 
dit Allah  :
﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَارًا﴾ [التحريم: 6].
Le sens du verset :
﴾Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un feu …﴿ [Et-Tahrîm (L’Interdiction) : 6].
Ainsi, l’enfant est inclus dans le 
verset, puisqu’il est une partie de ses parents. Ils doivent, alors, lui
 enseigner ce qui est licite et ce qui est illicite et le protéger des 
transgressions, des péchés et lui apprendre le reste des commandements. 
Certains savants disaient : « Il est de notre devoir d’enseigner à nos 
enfants et à nos siens la religion, le bien et tout ce qui est 
indispensable à la bonne éducation »[1].
Aussi, parmi les piliers de l’éducation 
et de la formation de l’enfant est  de lui enseigner les normes du bien 
et du mal dans cette vie et lui apprendre ce qui lui faut entreprendre 
pour faire le bonheur de sa personne et ce qu’il faut délaisser pour lui
 éviter les malheurs. Cela s’accomplit en dirigeant les dispositions 
naturelles de l’enfant à s’en remettre à Allah , à le connaître, à 
mettre sa confiance en Lui et avoir de la sérénité envers Lui ; de façon
 à ce qu’il ne s’humilie que devant Allah , qu’il ne craigne que Lui  et
 que son cœur ne s’attache qu’à Lui , car c’est en cela que réside le 
sentiment de fierté du musulman qui est en contact avec le 
Tout-Puissant, le Sage. Sa personnalité se distingue par cette fierté 
religieuse requise, conformément à ce qu’a dit Allah  :
﴿وَللهِ الْعِزَّةُ وَلِرَسُولِهِ وَلِلْمُؤْمِنِينَ﴾ [المنافقون: 8].
Le sens du verset :
﴾Or c’est à Allah qu’est la puissance ainsi qu’à Son Messager et aux croyants﴿ [El-Mounâfiqoûne (Les Hypocrites) : 8].
Cette personnalité se singularise 
également par rapport à celles qui s’y opposent et qui sont marquées par
 l’abaissement, la soumission, la peur ou l’adulation à quiconque des 
créatures. De là, il est un devoir de préserver et de garder la nature 
saine pour laquelle les fils d’Adam ont fait serment à Allah . Il a pris
 d’eux le pacte de l’adorer exclusivement et de ne lui attribuer aucun 
associé et Allah  se chargera d’assurer leurs subsistances. Allah  a dit
 à ce sujet :
﴿وَإِذْ أَخَذَ رَبُّكَ مِنْ 
بَنِي آدَمَ مِنْ ظُهُورِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَأَشْهَدَهُمْ عَلَى 
أَنْفُسِهِمْ أَلَسْتُ بِرَبِّكُمْ قَالُوا بَلَى شَهِدْنَا أَنْ تَقُولُوا
 يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّا كُنَّا عَنْ هَذَا غَافِلِينَ. أَوْ تَقُولُوا
 إِنَّمَا أَشْرَكَ آبَاؤُنَا مِنْ قَبْلُ وَكُنَّا ذُرِّيَّةً مِنْ 
بَعْدِهِمْ أَفَتُهْلِكُنَا بِمَا فَعَلَ الْمُبْطِلُونَ﴾ [الأعراف: 172-173].
Traduction du sens :
﴾Et
 quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et 
les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » 
Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne 
disiez point, au Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons 
pas fait attention »﴿ [El-A`râf : 172-173].
Allah  dit dans un hadith Qoudoussi (divin) :
« Moi, J’ai créé tous mes serviteurs Hounafâ’
 (sur la foi innée). Puis après, les diables sont venus à eux et les ont
 détournés de leur religion ; ils leur avaient interdit ce que Je leur 
avais permis, et ils leur avaient ordonné de M’attribuer des associés au
 sujet desquels Je n’ai fait descendre aucune révélation »[2].
Tout comme on doit pousser les énergies 
naturelles, comme les instincts et les inclinations pourvus à l’enfant 
par Allah , vers le bien et envers l’orientation pour laquelle il est 
créé, pour qu’il soit fier et élevé avec, et pour qu’il puisse éviter de
 s’attacher à ce monde vain et éphémère et se livrer aux plaisirs 
défendus ou de répondre à l’appel de Satan. Le Prophète  a dit : 
« Satan
 détient une semence en fils d’Adam, l’ange en détient une autre. Quant à
 celle de Satan, elle consiste à pousser au mal et à démentir la vérité.
 Par contre, celle de l’ange consiste à pousser vers le bien et à croire
 à la vérité. Celui qui trouve en lui cette dernière, qu’il sache 
qu’elle vient d’Allah et qu’il loue Allah, et celui qui trouve en lui 
l’autre semence, qu’il demande protection auprès d’Allah de Satan le 
lapidé ». 
Puis il récita :
﴿الشَّيْطَانُ يَعِدُكُمُ الْفَقْرَ وَيَأْمُرُكُمْ بِالْفَحْشَاءِ﴾ [البقرة: 268].
Traduction du sens du verset :
﴾Le Diable vous fait craindre l’indigence et vous commande des actions honteuses﴿ [El-Baqara (La Vache) : 268][3].
L’éducation est aussi un moyen de 
récupérer celui qui a dévié et de le diriger vers sa nature saine. La 
mission de l’éducation et son bon accomplissement sont bien récompensés 
dans l’au-delà.
Allah  a dit :
﴿وَأَمَّا مَنْ خَافَ مَقَامَ رَبِّهِ وَنَهَى النَّفْسَ عَنِ الْهَوَى. فَإِنَّ الْجَنَّةَ هِيَ الْمَأْوَى﴾ [النازعات: 40-41].
Le sens du verset :
﴾Et
 pour celui qui aura redouté de comparaître devant son Seigneur, et 
préservé son âme de la passion, le Paradis sera alors son refuge﴿ [En-Nâzi`ât (Les Anges qui Arrachent les Âmes) : 40-41].
Quelques obligations vis-à-vis de l’éducation de l’enfant et les moyens à même de former sa personnalité
Aussi, parmi les devoirs à l’égard de 
l’enfant et les méthodes à appliquer pour former sa personnalité : 
donner le bon exemple à suivre, avec qui il peut se guider durant sa 
première période de croissance intellectuelle, psychologique et morale. 
Cela, stimule ses connaissances et lui permet de recevoir le savoir à 
travers l’imitation. Les parents viennent au premier degré des gens les 
plus rapprochés de l’enfant ; ils sont les deux éléments exemplaires 
pour lui. En effet, les parents sont d’une grande influence sur leur 
enfant sur le plan de la foi et de la religion au point même de pouvoir 
le dévier de la pure nature sur laquelle Allah  l’a crée et sur ce qu’il
 doit connaître sur l’Islam et son amour envers lui. Ainsi, ils sont la 
cause de sa bonté ou de sa corruption, de sa droiture ou de sa 
déviation, parce que l’enfant habituellement croit au comportement et à 
la conduite de ses parents. De ce fait, si leur comportement envers lui 
est conforme à la charia, l’enfant s’en influence et tient à les imiter.
 Ceci devient, par conséquent, l’un des facteurs de la formation des 
notions de sa personnalité islamique. Le poète a dit :
L’enfant d’entre nous grandit.
Sur ce que son père l’a habitué[4].
En effet, le bien est original chez le 
nouveau-né, le mal est adventif et sa disposition au bien est parfaite. 
Le Prophète  a dit : « Nul
 enfant n’est né que suivant l’état de la nature primordiale (l’islam).
 Ce sont ses parents qui le rendent juif, chrétien ou mage, tout à fait 
comme une chamelle met bas des chamelons avec un corps et des membres 
parfaits. En avez-vous jamais vu, un chamelon sans oreilles ou sans nez ? ».
Ensuite, Abou Hourayra  a dit : Lisez si vous voulez :
﴿فِطْرَتَ اللَّهِ الَّتِي فَطَرَ النَّاسَ عَلَيْهَا لاَ تَبْدِيلَ لِخَلْقِ اللَّهِ﴾ [الروم: 30].
Sens du verset :
﴾…telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes, pas de changement à la création d’Allah…﴿ [Er-Roûm (Les Romains) : 30][5].
Ce hadith montre que les gens sont nés 
d’une nature pure et en pleine disposition au bien et à la bonté, 
conformément à la parfaite création d’Allah et que la défectuosité vient
 des actes de l’homme. Donc, il est obligatoire d’écarter de l’enfant ce
 qui le corrompra et ce qui désolera son caractère et sa nature, pour 
qu’il ne soit pas une proie à la déviation, à l’égarement et aux 
mauvaises mœurs. De cela se manifeste l’ampleur de la responsabilité des
 parents s’ils manquent à l’enseignement des normes de la religion et de
 ses préceptes à leur enfant, faillissent à son éducation 
intellectuelle et spirituelle, le livrent aux idées déviantes ou le 
laissent devenir une proie à une société où se propage les croyances 
juives, chrétiennes ou mazdéennes et d’autres doctrines impies et 
égarées. L’enfant se déviera, alors, à cause du manquement des parents à
 l’éducation de leur enfant et le fait qu’ils se soient détournés de sa 
réforme et de son orientation.  Ceci est sans doute l’un des facteurs 
qui entraînent la perdition de l’enfant, la corruption de ses moralités 
et la dépravation de sa personnalité. Ainsi, l’enfant grandira comme un 
orphelin et vivra comme un vagabond, ce qui l’induira au danger de la 
corruption et de la criminalité. Et qu’Allah  fasse miséricorde à celui 
qui a dit :
L’orphelin n’est pas celui dont les parents
Ont quitté ce monde et l’ont laissé humilié
L’orphelin est, plutôt, celui qui a une mère qui l’a
Délaissé ou un père qui ne s’est pas préoccupé de lui[6]
En outre, ce qui rend l’enfant plus 
corrompu et menace son avenir de déviation est le fait que ses parents 
mènent une vie marquée par les pêchés et la dépravation et prennent la 
voie d’égarement et de dissolution morale. Les parents [dans ce cas] 
n’ont pas cette disposition à l’éduquer et à le réformer, car ils ont, 
eux- mêmes, besoin de réformer leur comportement et leur conduite. 
Ainsi, la déviation de leur enfant prendra de l’ampleur et il se mettra,
 par conséquent, à commettre davantage d’interdits et de crimes, comme 
l’adage le dit : « Quand est-ce que l’ombre se redresse si le bâton est 
courbé ?! ». Et quel excellent homme celui qui a dit :
Une plante qui pousse dans un jardin verdoyant
N’est point pareille à celle poussant en un lieu vacant
Comment penser du bien, alors, des enfants
Qui ont grandi dans les bras des ignorantes
Comment espère-t-on la perfection des enfants
Qui sont allaités par des femmes déficientes[7].
Ceci rend les parents responsables 
devant Allah , parce qu’ils ont contribué au changement de la nature de 
leur enfant, de son état originel vers la déviation et l’égarement. Leur
 responsabilité se confirme par le hadith du Prophète  : 
« Vous êtes tous responsables et vous serez tous interrogés à propos de votre responsabilité.
 Le gouvernant est responsable de ses sujets et il sera interrogé à 
propos d’eux ; l’homme est responsable de sa famille et il sera 
interrogé à propos d’elle ; et la femme est responsable de ses enfants 
et de la demeure de son mari et elle en sera interrogée »[8].
Aussi, la responsabilité exige à ce que 
l’enfant soit entraîné par ses parents de manière à acquérir le savoir, 
en lui enseignant la récitation et la mémorisation du Coran, vu que 
celui-ci est le fondement de l’Islam et la référence de la religion. 
Aussi, l’enfant doit être éduqué à apprendre quelques hadiths et 
invocations rapportés qui se disent dans les différentes occasions ; au 
sommeil, au réveil, à l’écoute de l’appel à la prière, au début et à la 
fin de chaque prise de repas, en sortant et en entrant à la maison[9],
 en éternuant, et bien d’autres. Egalement, il est recommandé d’affermir
 la relation de l’enfant avec les notions islamiques qui vont dans le 
sens de la révélation comme l’expression de la sincérité Chahâda
 (Il n’y a pas de divinité qui est digne d’adoration mis à part Allah) 
et les Beaux Noms (d’Allah ), ainsi que quelques signes de l’Islam pour 
qu’il s’y adapte et que son cœur s’attache à leurs sens et lui enseigner
 les prescriptions de l’Islam en fonction de son esprit.
Habituellement, après avoir atteint 
l’âge de sept ans, les parents peuvent inculquer à l’enfant les semences
 de la personnalité islamique et l’adapter aux valeurs de cette 
personnalité, conformément à ses aptitudes et selon ce qui lui convient,
 à savoir l’inculcation des fondements des bonnes moralités dans l’âme 
de leur enfant, tels que la piété, la véracité, la fraternité, la 
miséricorde, la patience, l’altruisme et le pardon. Il doit être, 
également, éduqué de manière à respecter les gens et à observer leurs 
droits, tels que les droits des parents, des proches consanguins, du 
gouvernant, du voisin, de l’enseignant, des personnes âgées et des amis,
 tout en lui enseignant les bienséances à observer en public, telles que
 les bienséances à respecter dans les assemblées, les discussions, les 
félicitations, les condoléances, l’éternuement, le bâillement et lorsque
 l’on porte ses vêtements et ses chaussures. On doit lui enseigner, 
aussi, les bienséances du salut, de la demande de permission, du fait de
 boire et de manger et lorsque l’on rend visite aux malades et autres.
D’autre part, on doit le mettre en garde
 contre le fléau du mensonge, des insultes, du vol, de l’effémination, 
de l’imitation des mécréants, de la déliquescence, de la dissolution 
morale, de la mixité dépravatrice, de la sodomie, de la fornication et 
des dommages qui découlent de ces fléaux. Également, on doit le mettre 
en garde contre le phénomène du tabagisme, des boissons alcooliques, de 
la drogue et autres types de corruption répandus dans la société et 
l’avertir des conséquences des pêchés que l’on commet.
On doit lui choisir, aussi, la bonne 
compagnie, pour qu’il en tire les bonnes moralités, les bienséances 
sublimes et les bonnes habitudes, tout en l’empêchant – notamment à 
l’âge de distinction et de l’adolescence – de la mauvaise fréquentation 
et des mauvais amis pour lui éviter les mœurs et les habitudes 
corrompues.
Parmi les devoirs de l’éducation de 
l’enfant : être clément et gentil avec lui et se comporter avec 
souplesse et sans rudesse envers lui, notamment de la part des parents 
ou ceux qui prennent leur place, tels que le grand-père ou l’oncle, 
parce que la rudesse en éducation n’engendre que rudesse dans le 
comportement. Dans un hadith authentifié rapporté par El-Barâ’ Ibn 
`Âzib  où il dit : J’ai vu le Prophète  portant sur son épaule 
El-Hassane, le fils de `Ali, et disant : « Seigneur, je l’aime, aime-le aussi »[10].
En-Nawawi commenta ce hadith en 
disant : « Le hadith prouve qu’il convient d’être doux, clément et 
bienveillant envers les enfants »[11].
Aussi, l’enfant a besoin de quelque 
chose de concret de la part de ses parents pour qu’il puisse sentir 
l’amour, la tendresse et la compassion qu’ils lui vouent. Ces sentiments
 peuvent se concrétiser en l’embrassant, en le portant, en le cajolant 
et en lui caressant la tête et le visage ou le prendre dans leurs bras. 
Abou Hourayra  a dit : El-Aqra` Ibn Hâbis, ayant vu l’Envoyé d’Allah  embrasser El-Hassane Ibn `Ali, dit : « J’ai dix enfants et jamais je n’ai embrassé un seul d’entre eux ! ». Le Prophète  le regarda, puis lui dit : « On ne fera pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde »[12]. 
Il est aussi rapporté dans un hadith authentique qu’un bédouin vint au Prophète d’Allah  et lui dit : « Vous embrassez les enfants ! Nous ne le faisons pas ». Le Prophète  dit : « Il ne m’appartient pas de mettre la miséricorde dans ton cœur après qu’Allah te l’ait ôtée »[13][14]. Ce qui confirme ce sens, c’est ce qu’El-Boukhâri a rapporté d’après Oussâma Ibn Zeyd  qui dit : « Le
 Messager d’Allah  avait l’habitude de me prendre, me mettre sur l’une 
de ses cuisses et El-Hassane sur l’autre, puis nous embrassait et 
disait : « Ô Allah ! Soit Miséricordieux envers eux, car je suis miséricordieux envers eux » »[15].
Et parmi les aspects qui manifestent le 
soin, la compassion et l’amour des parents à l’égard de l’enfant : le 
fait de lui faire des compliments et le remercier pour ses bonnes 
actions et pour l’accomplissement de ce qui lui est demandé, et en 
contrepartie l’avertir si, toutefois, il a mal agi ou a failli à 
accomplir son devoir. Ensuite, lui enseigner les bonnes habitudes et 
manières qui lui manquent, tout comme le Prophète  a montré cette 
méthode éducative dans le hadith de `Amr Ibn Abi Salama  qui a dit : j’étais
 (Pendant mon enfance) sous la tutelle de l’Envoyé d’Allah . Comme (en 
mangeant) je mettais la main dans le plat de tous les côtés, il m’a 
dit : « Garçon, commence en disant Bismil-Lêh (Au Nom d’Allah), sers-toi de ta main droite et mange du côté qui est devant toi »[16].
D’une autre part, le traitement des 
enfants par leurs parents avec cet amour et affection exige d’être 
équitable envers eux et ne pas donner préférence aux garçons par rapport
 aux filles et léser la femelle dans son droit de protection, de 
considération et de bienfaisance. Ce genre de préférence est considéré 
parmi les habitudes d’El-Djâhilia (l’ère préislamique). Ce qui 
est recommandé plutôt est de considérer équitablement les garçons et les
 filles, ainsi que les garçons entre eux ; en ne faisant pas des dons 
aux uns sans le faire aux autres, ou les filles entre elles ; autant par
 l’affection, le traitement, l’amour, le don ou toutes autres 
considérations, vu ce qu’a dit le Prophète  à El-Bachîr Ibn Sa`d , qui 
favorisa d’un cadeau l’un de ses enfants parmi d’autres : « As-tu donné à tous tes enfants la même chose que celui-ci ? ». Il répondit négativement. Il dit alors  : « Craignez Allah et soyez juste envers vos enfants »[17].
D’une troisième part, le petit enfant 
peut se conduire d’une manière qui irritera ou embarrassera les parents,
 ce qui ne doit pas les rendre durs ou violents envers lui, vu son jeune
 âge et ses aptitudes intellectuelles qui ne se sont pas encore 
développées ; mais il doit être traité avec douceur. En effet, il a été 
rapporté que le Prophète  a dit dans un hadith authentique : « Allah est Doux et Il aime la douceur. Il rétribue pour la douceur ce qu’Il ne rétribue pas pour la violence »[18]. Dans un autre récit : « Quiconque est privé de la douceur est, en effet, privé de tout le bien »[19].
De ce fait, prendre en considération la 
méthode de la douceur et du pardon fait de la relation de l’enfant avec 
ses parents une relation d’amour qu’il ressent en lui-même et grâce à 
laquelle il s’incline toujours envers eux et écoute leurs conseils et 
leurs recommandations. Par contre, la violence exercée sur l’enfant 
durant son enfance engendre la violence de son caractère à l’âge adulte,
 et la rudesse subie par l’enfant dès son jeune âge fait sa rigidité 
envers ses parents une fois devenu adulte. Evidemment, cela ne veut pas 
dire qu’il ne faut absolument pas être sévère envers lui, mais au 
contraire il est permis de recourir à la sévérité, si toutefois la 
douceur, l’amadouement, les recommandations et les conseils ne marchent 
pas avec lui. Cela se fait  en lui montrant le mécontentement, le 
renfrognement du visage, lui manifester l’insatisfaction de sa conduite,
 élever sa voix sur lui et s’abstenir de lui parler momentanément. 
Ceux-là sont tous des aspects de sévérité, et cela peut arriver jusqu’à 
même le frapper une fois il aurait atteint l’âge de dix ans, mais 
légèrement. Il est rapporté dans un hadith : « Ordonner la prière à vos enfants à l’âge de sept ans, frapper-les pour elle à l’âge de dix ans et séparer les dans leur couche »[20].
Le traitement de l’enfant de cette façon
 a pour objectif de le sensibiliser, lui faire sentir sa mauvaise 
conduite ou sa négligence et le pousser à faire ce qui lui est demandé.
Cette graduation dans l’éducation du 
petit concerne son enfance. Quant à l’adulte, sa réforme et son 
éducation diffèrent ; si la  persuasion, l’admonition et l’orientation 
sont inutiles avec lui, les parents doivent recourir, alors, à son 
abandon, du moment qu’il persiste dans son égarement, sa déviation et sa
 dépravation. En effet, Ibn `Omar  a abandonné son fils jusqu’à ce qu’il
 décéda, parce qu’il ne s’est pas conformé à un hadith du Prophète  que 
son père lui avait mentionné, dans lequel le Prophète  a interdit aux 
hommes d’empêcher les femmes de se rendre aux mosquées[21].
Ceci si le fils n’a pas atteint, par son
 égarement et sa déviation, le degré de mécréance et d’athéisme, car une
 fois qu’il aura dépassé, par sa déviation, ce stade, il sera 
obligatoire, vu le credo et la croyance, de l’abandonner, de se 
détourner de lui et de désavouer ses actions jusqu’à ce qu’il se repente
 et accepte la vérité. Allah  a dit :
﴿وَنَادَى نُوحٌ رَبَّهُ فَقَالَ 
رَبِّ إِنَّ ابْنِي مِنْ أَهْلِي وَإِنَّ وَعْدَكَ الْحَقُّ وَأَنْتَ 
أَحْكَمُ الْحَاكِمِينَ. قَالَ يَا نُوحُ إِنَّهُ لَيْسَ مِنْ أَهْلِكَ 
إِنَّهُ عَمَلٌ غَيْرُ صَالِحٍ فَلاَ تَسْأَلْنِ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ 
عِلْمٌ إِنِّي أَعِظُكَ أَنْ تَكُونَ مِنَ الْجَاهِلِينَ﴾ [هود: 45-46].
Le sens du verset :
« Et
 Noé invoqua son Seigneur et dit : « Ô mon Seigneur, certes mon fils est
 de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges.
 Il dit : « Ô Noé, il n’est pas de ta famille car il a commis un acte 
infâme. Ne me demande pas ce dont tu n’as aucune connaissance. Je 
t’exhorte afin que tu ne sois pas du nombre des ignorants » [Hoûd : 45-46].
Allah  a dit aussi :
﴿وَإِذِ ابْتَلَى إِبْرَاهِيمَ 
رَبُّهُ بِكَلِمَاتٍ فَأَتَمَّهُنَّ قَالَ إِنِّي جَاعِلُكَ لِلنَّاسِ 
إِمَامًا قَالَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِي قَالَ لاَ يَنَالُ عَهْدِي 
الظَّالِمِينَ﴾ [البقرة: 124].
Le sens du verset :
« [Et
 rappelle-toi] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains 
commandements, et qu’il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : « Je 
vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens ». – «Et parmi ma 
descendance? » demanda-t-il. – « Mon engagement, dit Allah, ne 
s’applique pas aux injustes » [El-Baqara (La Vache) : 124].
Sachant que l’abandon du fils par ses 
parents a un impact important sur son comportement et sur la réforme de 
sa conduite, vu l’influence qu’ils ont sur lui.
Les conséquences du manquement à l’éducation de l’enfant
Cependant, si les parents – ou les 
tuteurs de l’enfant – faillent dans leur devoir envers l’enfant ou 
négligent son éducation, l’enfant sera, par conséquent, enlevé de leurs 
mains pour être donné à une autre protection qui convient à son 
éducation. De ce point de vue, Ibn El-Qayyim –رحمه الله- a dit : « Notre
 cheikh (i.e. Cheikh El-Islâm Ibn Taïmia) a dit : Si l’un des parents 
abandonne l’éducation de l’enfant et ce dont Allah l’a commandé de 
faire, il est, alors, désobéissant et ne doit avoir aucune autorité sur 
lui. Bien plus, tous ceux qui n’ont pas accompli leur responsabilité 
n’ont aucune autorité ou tutelle sur lui ; soit l’autorité est levée et 
remplacée par celle de quelqu’un d’autre qui accomplira ce devoir, ou 
charger une autre personne qui le fera avec lui parce que, ce qui est 
requis est l’obéissance à Allah et Son Messager dans la mesure du 
possible, et ce droit n’est pas du même genre que celui de l’héritage 
qui est acquis par les liens du sang, le mariage ou par allégeance, et 
sans tenir compte de l’héritier ; pieux soit-il ou pervers. Cependant, 
ce droit est du genre de la tutelle qui exige la capacité à accomplir le
 devoir, le connaître également et le faire dans la mesure du possible »[22].
Conclusion : La formation des générations dépend de l’éducation des enfants et de leur bonne qualification
C’est là quelques aspects de l’éducation
 de l’enfant et sa bonne formation fondée sur la croyance islamique que 
le meilleur des humains  avait rapportée, pour que son éducation se 
complète suivant ses dispositions naturelles et les capacités 
psychologiques qu’Allah  a placées en lui, conformément à la voie 
d’Allah et à l’éducation qu’Il a instituée. Cette éducation qui a fait 
des principes du Saint Coran le comportement du Prophète . Ainsi, c’est 
sur l’éducation coranique que se forment des générations éduquées, sages
 et sincères, qui assument leurs responsabilités, accomplissent leur 
devoir et oeuvrent à exploiter leur force dans le bien et la vertu et 
évitent le mal et l’immoralité ; des générations qui ont conscience 
qu’Allah  regarde  ce qu’ils font, que ce soit secrètement ou 
ouvertement, qui œuvrent à réaliser la paix et la stabilité et à gagner 
les deux bonheurs : celui de la vie d’ici-bas et celui de l’au-delà. 
Allah  dit :
﴿وَمَنْ يَأْتِهِ مُؤْمِنًا قَدْ 
عَمِلَ الصَّالِحَاتِ فَأُولَئِكَ لَهُمُ الدَّرَجَاتُ الْعُلَى. جَنَّاتُ 
عَدْنٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا وَذَلِكَ 
جَزَاءُ مَنْ تَزَكَّى﴾ [طه: 75-76].
Traduction du sens :
﴾Et quiconque vient auprès de Lui en croyant, après avoir fait de bonnes œuvres, voilà donc ceux qui auront les plus hauts rangs, les
 jardins du séjour (éternel), sous lesquels coulent les ruisseaux, où 
ils demeureront éternellement. Et voilà la récompense de ceux qui se 
purifient [de la mécréance et des péchés]﴿ [Tâha : 75-76].
Notre dernière invocation est 
qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur
 notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères 
jusqu’au Jour de la Résurrection.
Cheikh Abou Abd El-Mou`iz Mohammed Ali Ben Bouzid Ben Ferkous
[1] « Tafsîr El-Qortobi » (18/195-196).
[2]
 Rapporté par Mouslim dans le chapitre « la description du paradis, de 
ses délices et de ses habitants » (hadith 7386), par Ahmed (hadith 
17947), du hadith de `Iyâdh Ibn Himâr El-Moudjâchi`i .
[3]
 Rapporté par Et-Tirmidhi dans le chapitre de « l’exégèse du Coran » 
(hadith 3256), d’après le hadith d’`Abd Allâh Ibn Mess`oûd . El-Albâni 
l’a jugé authentifique dans « Sahîh Et-Tirmidhi » (hadith 2988), dans 
« El-Michkât » (hadith 74) (deuxième recension), dans « Hidâyat 
Er-Rouwât » (70), dans « Sahîh El-Mawârid » (38) et dans « En-Nassîha » 
(34).
[4]
 Tiré du recueil des poèmes de Abou El-`Alâ’ El-Ma`ari dans son poème 
intitulé « Qad Ikhtala El-Anâm » (les humains se sont, certes, 
déstabilisés).
[5]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre des « funérailles » (hadith 
1358), par Mouslim dans le chapitre du « destin » (hadith 6926), Ahmed 
(hadith 7928) et par El-Beyhaqi (hadith 12499), d’après le hadith 
rapporté par Abou Hourayra .
[6]
 Tiré du recueil de poèmes de Ahmed Chawqi avec quelques modification 
dans le poème qu’il a prononcé à l’occasion d’une fête au cercle de 
l’Ecole Supérieur des Enseignants. Ce poème est intitulé : « El-`Ilm 
Wet-Ta`lîm Wa Wâdjib El-Mou`allim » (Le savoir, l’enseignement et le 
devoir de l’enseignant).
[7]
 Tiré du recueil des poèmes de Ma`roûf Er-Rassâfi avec quelques 
modifications. Ce poème est intitulé : « Et-Tarbiya 
Wel-Oummahâte » (L’éducation et les mères).
[8]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre des « jugements » (hadith 
7138), par Mouslim dans le chapitre de la « gouvernance » (hadith 4828),
 par Abou Dâwoûd dans le chapitre « El-Kharâdj » (le tribut) 
(hadith 2930) et par Et-Tirmidhi dans le chapitre du « djihad » (hadith 
1806), d’après le hadith d’`Abd Allâh Ibn `Omar .
[9] Quant au hadith : « Lorsqu’un homme rentre chez lui, qu’il dise : Seigneur,
 je Te demande de m’accorder le bien de la rentrée et le bien de la 
sortie, Au nom d’Allah, nous sommes rentrés et au nom d’Allah nous 
sommes sortis. A Allah, notre Seigneur, nous nous en remettons. Puis, 
qu’il adresse une salutation à sa famille », sa chaîne de narration est inauthentique. Ibn Hadjar l’a considéré, dans son œuvre « Netê’idj El-Afkâr » (1/172), comme Gharîb (étrange). El-Albâni l’a considéré comme Dha`îf
 (faible) dans « Ed-Da`îfa » (hadith 5832) et « El-Kalim Et-Tayyib » 
(62). Mais il est rapporté par Mouslim (hadith 5381) dans le chapitre 
des « boissons », d’après le hadith rapporté par Djâbir Ibn `Abd Allâh ,
 qui a entendu le Prophète  dire : « Quand 
l’homme entre dans sa maison et prononce le nom d’Allah à son entrée et 
au début de son repas, Satan dit à ses compagnons : « Vous n’avez dans 
cette maison ni un lieu où passer la nuit, ni de quoi dîner ». Et quand 
il entre sans prononcer le nom d’Allah, Satan leur dit : «Vous êtes 
arrivés au lieu où vous pouvez passer la nuit ». Quand il ne prononce 
pas le nom d’Allah au début de son manger, Satan leur dit : «Vous voilà 
arrivés au lieu où vous avez pour cette nuit le gîte et le couvert ».
[10]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre des « vertus des Compagnons »
 (hadith 3749), par Mouslim dans le chapitre des « vertus des 
Compagnons » (hadith 6411), par Et-Tirmidhi dans le chapitre des 
« vertus » (hadith 4152), par Ahmed (hadith19084) et par El-Beyhaqi 
(hadith 21602), d’après le hadith d’El-Barâ’ Ibn `Âzib .
[11] Voir : « Charh Sahîh Mouslim » d’En-Nawawi (15/194).
[12]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre de « la bienséance » (hadith 
5997), par Mouslim dans le chapitre des « vertus » (hadith 6170), par 
Abou Dâwoûd dans le chapitre de la « bienséance » (hadith 5220), par 
Et-Tirmidhi dans le chapitre « le bien et le lien » (hadith 2035), par 
Ahmed (hadith 7491) et par El-Houmaydi dans son « Mousnad » (hadith 
1155), d’après le hadith rapporté par Abou Hourayra .
[13] L’expression : « Il ne m’appartient pas
 » veut dire que : « Je ne peux mettre la miséricorde dans ton cœur 
après Allah te l’ai otée ». Voir « Feth El-Bâri » d’Ibn Hadjar (10/430).
[14] Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre de « la bienséance » (hadith 5998), d’après le hadith rapporté par Aïcha .
[15]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre de « la bienséance » (hadith 
6003) et par Ahmed (hadith 22491), d’après le hadith rapporté par 
Oussâma Ibn Zeyd .
[16]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre des « aliments » (hadith 
5376), par Mouslim dans le chapitre des « boissons » (hadith 5388), par 
Abou Dâwoûd dans le chapitre des « aliments » (hadith 3779), par 
Et-Tirmidhi dans le chapitre  des « aliments » (hadith 1976), par Ibn 
Mâdjah dans le chapitre des « aliments » (hadith 3391) et par Ahmed 
(hadith 16769), d’après le hadith rapporté par `Amr Ibn Abi Salama .
[17]
 Rapporté par El-Boukhâri dans le chapitre des « dons » (hadith 2587) et
 par El-Beyhaqi dans le chapitre des « dons » (hadith 21351), d’après le
 hadith rapporté par En-Nou`mâne Ibn Bachîr .
[18]
 Rapporté par Mouslim dans le chapitre « le bien, le lien et les 
bienséances » (hadith 6766) et par El-Beyhaqi dans le chapitre des 
« témoignages » (hadith 21317), d’après le hadith rapporté par Aïcha .
[19]
 Rapporté par Mouslim dans le chapitre « le bien, le lien et les 
bienséances » (hadith 6763), par Abou Dâwoûd dans le chapitre de « la 
bienséance » (hadith 4811), par Ibn Mâdjah dans le chapitre de « 
la bienséance » (hadith 3818) et par Ahmed (hadith 19771), d’après le 
hadith rapporté par Djarîr Ibn `Abd Allâh .
[20]
 Rapporté par Abou Dâwoûd dans le chapitre de « la prière » (hadiths 495
 et 6854), par Ed-Dâraqotni (hadith 899) et par El-Beyhaqi (hadith 
3358), d’après le hadith d’`Abd Allâh Ibn `Amr . Ce hadith a été 
authentifié par Ibn El-Moulaqqine dans « El-Badr El-Mounîr » (3/283) et 
par El-Albâni dans « Irwâ’ El-Ghalîl » (hadith 247) et l’a jugé Hassane (bon) dans « Sahîh El-Djâmi` » (hadith 5868).
[21]
 Rapporté par Ahmed dans son « Mousnad » (2/36) par l’intermédiaire de 
Moudjâhid d’après `Abd Allah Ibn `Omar . Ce hadith a été jugé 
authentique par El-Albâni dans « Ghâyat El-Marâm » (hadith 234).
[22] Voir : « Zâd El-Ma`âd » (5/475) d’Ibn El-Qayyim.
 
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