18 nov. 2012

Ô Femme musulmane et épouse croyante !


Ô Femme musulmane et épouse croyante !

Sois pour ton mari une terre, il sera pour toi un ciel ; sois pour lui un lit, il sera pour toi une colonne (un pilier) ; sois pour lui une servante, il sera pour toi un esclave ; veilles à l’heure de son repas et sois calme lorsqu’il veut dormir car l’amertume de la faim est inflammatoire et le trouble du sommeil est irritant.


Vis avec lui en étant satisfaite de votre subsistance et en lui obéissant ; ne dévoile pas son secret et ne désobéis pas à son ordre ; méfis-toi de la négligence ; évite les causes du chagrin ; ne jeûne pas volontairement alors que ton mari est présent sans sa permission ; ne fais pas entrer chez lui une personne qu’il déteste sauf avec sa permission ; et saches que plus tu le respecteras, plus il sera généreux envers toi ; ne t’éloignes pas de lui car il t’oublierait ; fais des efforts dans l’accomplissement de ce qu’il désire ; sois attirante pour lui selon les règles de la religion ; et lorsqu’il t’appelle pour la satisfaction de son besoin, réalise ce qu’il désire et répond à son appel ; le messager de la guidée (صلى الله عليه وسلم) a dit : Lorsque l’homme appelle son épouse à son lit et qu’elle refuse de venir, et qu'il passe la nuit en colère contre elle, les anges la maudissent jusqu’au matin "rapporté par Al-Boukhari et Mouslim".

Occupe-toi de lui de bon gré car en t’occupant de lui, l’affection se renforce et l’amour augmente ; et qu’Asma la fille d’Abou Bakr le véridique (qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) soit un bon exemple et un modèle pour toi, elle a dit (qu'Allah soit satisfait d'elle) : -« Az-Zoubéïr s’est marié avec moi alors qu’il ne possédait pas de terre ni d’esclaves, il n’avait rien sauf un aspersoir et son cheval. Je donnais à manger à son cheval, j’allais chercher l’eau, et je faisais la pâte pour le pain, et je ne le faisais très bien, donc, une de mes voisines parmi les Ansars faisait la pâte pour moi, et nous étions des femmes loyales. Et je transportais sur ma tête les noyaux de datte de la terre d’Az-Zoubéïr que le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) lui avait donné, alors qu’elle se trouvait à une distance de trois lieues » "rapporté par Al-Boukhari".

Ali ibn Abi Taleb (رضي الله عنه) a dit en décrivant ce que faisait sa femme Fatimah la fille du messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et (رضي الله عنها) : -« Elle tira le moulin jusqu’à les traces apparurent sur ses mains, elle allait chercher de l’eau avec l’outre jusqu’à ce que les traces apparurent sur son cou, elle s’occupait de la maison jusqu’à ce que ses habits se salirent, et elle allumait le feu sous la marmite jusqu’à ce que ses habits devinrent noires » "rapporté par Abou Daawoud".
Et la parole du véridique (صلى الله عليه وسلم) suffit à la femme comme bonheur et bonne nouvelle : Toute femme qui meurt alors que son mari est satisfait d’elle, entrera au Paradis "rapporté par Tirmidhi".

Et sa parole (صلى الله عليه وسلم): Si la femme prie ses cinq prières, jeûne son mois, protége son sexe, et obéit à son mari, on lui dira : « Entre au Paradis par n’importe quelle porte parmi les portes du Paradis que tu veux »" rapporté par Ibn Hibbane".


{Extrait de la Khoutba de Sheikh Salaah Al-Boudéïr
le Vendredi 11/5/1424 (11/7/2003)}

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